L’esprit de l’histoire de Mounir Ottaïba (1)

Mardi 05 Février 2019-00:00:00
' Mohamed Abdel Hafez

Lorsque vous découvrez l’auteur Mounir Ottaiba, vous  l’aimer  impérativement , car il est sérieux, actif et un vrai visionnaire. En lisant ses œuvres, vous l’aimerez davantage et aurez l’impression  que vous êtes en face de l’un des hommes créatifs dotés d’une plume raffinée, singulière, voire différente. Parmi ses œuvres publiées par l’institution internationale Horus, on peut citer son nouveau  recueil de nouvelles, intitulé « L’esprit de l’histoire».  C’est un recueil de nouvelles qui a remporté le prix de l’Etat. Il est à noter que Mounir Ottaiba s’est vu attribué plusieurs prix prestigieux égyptiens et même internationaux, tels que le prix de  “l’Union des Ecrivains”,  du club de la nouvelle et le prix de Ihssan Abd Al-Qouddous . Il a également publié un nombre de recueils d’histoires,  et de romans,  d’œuvres pour enfants, ainsi que d’émissions pour la radio égyptienne. «L’esprit de l’histoire », se divise en deux parties : la première appelée “le monde et moi” et la deuxième intitulée “la séparation de la rétine”.

Le recueil dans son ensemble présente des nouvelles qui s’inspirent de l’histoire de la littérature arabe moderne ou de l’épigramme occidentale. Qu’il s’agisse de nouvelles ou d’épigrammes, le recueil regroupe de nombreuses caractéristiques qui donnent toute son originalité et le différencient des autres genres. En effet, Dr. Amani Al-Attar a confirmé dans ses recherches que  ce poète avait présenté une définition précise de l’art qui mêle la nouvelle à l’épigramme. Elle définit cet art subtil et singulier en ces mots : “un poème très court à un rythme rapide, qui se caractérise par la brièveté, la concentration et l’intensité”. Il se caractérise par une conclusion ouverte décisive, c’est-à-dire qu’il a une situation appropriée régie par l’ordre chronologique.

Un autre élément qui caractérise cet art est l’humour. Il convient de mentionner que Dr Ezzedine Ismail est l’un des pionniers de ce type d’art poétique qui mélange la nouvelle et l’épigramme. Il l’avait appelé « épigramme »  en se référant à la source d’inspiration occidentale alors que Dr Kamal Nachat a préféré le nommer «Al-Wamda», ou en d’autres termes “l’étincelle”.